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Mes humeurs

29 juillet 2010

Aujourd'hui, je dois faire face à un dilemme :

Aujourd'hui, je dois faire face à un dilemme : continuer ou arrêter l'allaitement!

3 semaines après ma césarienne, j'avais perdu tous mes kilos de grossesse (je n'avais pris que 7kg et seulement 2 mois 1/2 avant la venue de mon bébé, à partir du moment où mon gygy m'a arrêté en me disant lors d'une consultation d'urgence "ou vous vous arrêtez de travailler toute seule ou je vous hospitalise d'urgence"). Aujourd'hui, 7 mois après, grâce à ma super pillule, seule acceptée pour l'allaitement, je me retrouve avec 6kg 1/2 de plus.

Devant l'image abominable que me renvoie mon corps (à mon goût, je précise car mon chéri me dit que mes formes le ravissent), je boycotte depuis quelques semaines les miroirs et autres objets réfléchissants du même acabit. Mais là, trop c'est trop.

Lundi, je suis donc aller voir mon gygy pour un suivi à 6 mois et lui ai exposé mon problème : depuis mon adolescence, je ne supporte aucune pillule (elles me font grossir,  me transforment en calculette, me font ressembler à une vache laitière ou autres plaisirs de ce genre, sans oublier les douleurs que cela entraine). Devant mon gros problème, mon gygy m'a donné le choix entre 2 solutions dont aucune ne me convient : retrouver ma ligne en arrêtant la pillule et l'allaitement ou continuer l'allaitement mais garder mes kilos encore quelques mois.

Face à cela, j'ai opté pour un sevrage en douceur jusqu'à la rentrée; mais le problème est qu'à la seule pensée de ne plus allaiter mon enfant, une boule se forme au creux de mon estomac et les larmes me montent aux yeux. Mon chéri est pour le fait que j'arrête car il estime qu'avec 8 mois d'allaitement, j'aurai apporter tous les bienfaits de mon lait au bien-être de notre enfant et que cela serait préférable pour mon bien-être personnel (retour de ma ligne et de nuits ininterrompues par les 2 ou 3 tétées nocturnes).

Je ne sais plus trop quoi faire, ma détermination à sevrer mon enfant s'amenuisant de jour en jour.

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16 juillet 2010

Bleus au coeur

Aujourd'hui, le soleil brille et m'aide à ne pas sombrer dans les idées noires (enfin gris foncé). Je me sens triste et furieuse. La tempête qui fait rage en moi tend à s'essouffler, mais les mots de notre dispute d'hier trottent encore dans ma tête et me brise le coeur. Mon chéri, pour se défendre, me reproche mes histoires passées, j'aurais dû rester pure et innocente avant de le rencontrer (quel rapport avec le fait d'aller sur des sites porno??? On se le demande). Lui aussi a bien vécu mais le passé est le passé, je ne me préoccupe pas des femmes qui ont traversé sa vie avant moi, sinon ma vie serait un enfer. L'important c'est le moment présent, ce que l'on vit ensemble et le futur que l'on construit.

En attendant, nous boudons chacun dans notre coin tout en restant physiquement proches l'un de l'autre. Bien que très fâchés, nous avons besoin de sentir la proximité de l'autre; et même si l'espace nous sépare, nos sms, plus ou moins froids, nous permettent de ne pas nous sentir isoler de l'autre.

15 juillet 2010

Naïve, naïve, naïve...

Eh voilà, je me présente : petite femme naïve, à mi-chemin entre la trentaine et la quarantaine, qui croit encore au Prince Charmant. Risible, me direz-vous. Oui, mais tellement bon (sauf quand patatras, on retombe sur terre!).

A 18 ans, je croyais l'avoir rencontré mais j'ai vite déchanté. Mon prince charmant avait un autre amour dans sa vie, bien plus puissant que celui qu'il me vouait : son métier. Toujours parti à gauche, à droite, il disait m'adorer. Mais son adoration consistait à passer un peu de temps avec moi entre deux mssion et à me faire surveiller pendant ces absences. J'ai mis 4 ans pour ouvrir les yeux et 2 ans pour le quitter (ah oui, à cet âge-là, les croyances sont dures).

Puis à 24 ans, j'ai rencontré le père de mon enfant. Il était au fil des mois devenu mon meilleur ami et un jour pas comme un autre, nous avons franchi le pas. Insouciants, nous nous sommes amusés et je suis tombée enceinte. A cette époque pour moi, l'amour ou le Prince Charmant, comme vous préférez, n'existait plus. Nous avons gardé notre bébé et nous sommes mariés. Mon enfant était le bonheur (et l'est toujours) de cette période. Après, quelques mois de mariage, mon cher ami est retourné à la vie civile. Et  c'est là que tout s'est dégradé. Ayant terminé mes études, j'ai trouvé un emploi intéressant mais très prenant. Mon mari, qui n'était plus mon ami, ne supportait pas que je travaille (jusqu'à présent, je m'étais exclusivement consacré à lui et à notre enfant) et encore moins que je gagne plus d'argent que lui. La situation s'est peu à peu dégradée et en plus d'un travail prenant, je me retrouvais avec une vie de famille infernale : je faisais tout à la maison avec très peu d'aide masculine car dans sa famille un homme ne doit pas participer aux tâches ménagères, c'est à la femme de s'en occuper, d'élever les enfants et d'être en plus une épuse parfaite. n'ayant plus les contraintes sportives et hygiéniques de l'armée, le laisser-aller naturel de mon mari est peu à peu réapparu. Après 2 ans de psychothérapie et une crise de surmenage, j'ai pris le taureau par les cornes et aie demandé le divorce. Je vous passe la suite car vu le personnage, on peut imaginer sans problème tout le cinéma : rejet de notre enfant pendant 6 mois car il me ressemble de trop, menaces de suicide, maladies graves qui apparaissaient et disparaissaient en 15 jours,... Rien n'ayant prise sur moi, ce cher ami me touchait en s'en prenant moralement à notre enfant. Aujourd'hui, cela va mieux, mon enfant va bien et vit sa vie comme tout enfant de son âge.

Et maintenant... Il y a 4 ans, j'ai rencontré un homme merveilleux qui m'a redonné foi en l'amour et m'a donné l'envie d'avoir un autre enfant. Aujourd'hui, nous sommes 4 et je suis heureuse. Oui, mais... car il y a un mais. Je croyais avoir trouvé mon prince charmant, mais je confirme, à part dans Shrek ou autre conte de fées, il n'existe pas. Mon cher et tendre dit m'aimer mais ne peut s'empêcher d'aller sur des sites pornographiques, ce que je ne peux tolérer car pour moi, cela est synonyme de tromperie. Cela est sûrement risible pour beaucoup mais c'est là mon côté fleur bleue qui ressort. Quand on aime quelqu'un, on a pas besoin de faire des choses en cachette. Comme lui trouve cela normal, je vais donc faire ce que lui ne tolérera pas de ma part, mais qui correspond tout à fait à son travers en version féminine.

Naïve, oui je le suis car j'ai toujours cru, en dépit du monde dans lequel où nous vivons où la pornographie et la libération sexuelle des couples tient une place primordiale, et je le crois toujours, qu'aimer c'est partager tous les plaisirs de la vie ensemble, à deux et pas à trois à quatre, à cinq ou à dix et être honnête l'un envers l'autre. Après, ce n'est plus de l'amour mais du sexe et ça, bien que très libérée (je suis loin d'être prude), ce n'est pas pour moi. Je ne juge pas mais à chacun ces plaisirs...

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